Face a des comportements illicites de corruption, qui mettent en péril la démocratie, affectent le développement économique et social, entraînent des surcoûts pour les finances publiques, et écorchent la valeur des entreprises au détriment des petits actionnaires et investisseurs, il est nécessaire de s’interroger sur l’efficacité des moyens destinés à éradiquer la corruption. C’est l’objectif du travail que s’est fixé Sherpa.
En premisse à la publication d’une étude sur ce sujet, Sherpa mettra à l’attention du public, mais aussi des actionnaires et investisseurs, plusieurs notes informatives décrivant des affaires et schémas de corruption. Celles-ci ont pour but de mettre à la disposition de toutes personnes intéressées les renseignements pertinents afin qu’elles puissent agir dans la mesure de leurs capacités.
La première note de la série concerne le groupe Alstom.
L’entreprise a été condamnée en décembre 2014 par le département de justice américain à payer une amende record de 772 millions de dollars pour des faits de corruption qui se sont étendus sur plus d’une décennie dans tous les coins du globe. Elle fait par ailleurs l’objet d’enquêtes dans plusieurs autres pays. Cependant, Alstom disposait d’un programme de contrôle interne anti-corruption. Le groupe a également beaucoup communiqué sur son changement de culture et de pratiques. Le décalage entre le discours et la réalité amène à s’interroger, à la fois sur l’efficacité de tels programmes, mais aussi sur la responsabilité des dirigeants.
L’Assemblée générale du 30 juin prochain sera l’occasion pour les actionnaires de demander des comptes sur le comportement des dirigeants de l’entreprise. A cette fin, nous espérons que notre note pourra les aider dans leur démarche.
Pour lire la note, cliquez ci-dessous.
Corruption internationale – Changer les pratiques : l’Affaire Alstom