Qu’il s’agisse de corruption, de blanchiment d’argent ou d’évasion fiscale, les flux financiers illicites ont un impact considérable sur les écarts de développement et contribuent à détourner des ressources essentielles aux populations les plus fragiles. Sherpa agit contre ces pratiques pour renforcer la responsabilité des acteurs impliqués et de leurs intermédiaires. L’objectif : rendre aux victimes de la mondialisation les ressources pour se défendre.
La corruption, au-delà d’être un problème endémique affectant les pays en développement, recouvre en réalité un ensemble de pratiques intégrées par les grands groupes dans leur activités économiques. Sherpa lutte pour engager la responsabilité des acteurs économiques impliqués dans ces pratiques de prédation des ressources.
Le détournement des richesses des zones économiques les plus pauvres vers les pays développés passe également par des investissements illicites rendus possibles via des intermédiaires financiers, fiscaux et juridiques. Il est urgent de restituer de façon efficace aux populations les fonds qui ont pu être détournés illégalement.
La fuite des recettes fiscales, la corruption et la prédation des ressources ne constituent pas des crimes sans victimes, Sherpa lutte pour la reconnaissance judiciaire des victimes de délits économiques, ainsi que pour la réparation de leur préjudice.
Les intermédiaires jouent un rôle central dans les transactions internationales, un nombre croissant d’affaires ont montré que la corruption transnationale et le blanchiment sont très souvent commis par leur biais : consultant·e·s, banques, notaires. Sherpa lutte pour mettre en lumière la responsabilité de ces acteurs dans la circulation des flux financiers illicites.